Aujourd’hui encore 2 universités ont annoncé l’annulation des examens de fin d’année. Il est scandaleux qu’une minorité, plus visible que représentative, empêche les VRAIS étudiants de recueillir les fruits d’une année de travail ! Certes, la liberté de grève et de manifester est un droit, mais la liberté d’étudier et de préparer son avenir est aussi un droit. Préserver ce droit est de la responsabilité des universités et aussi de l’État.
Au-delà, ces blocages vont alimenter la méfiance vis-à-vis de l’université. La notoriété de l’université, la qualité de son enseignement et le niveau de ses jeunes diplômés sont fortement impactés, dégradant ainsi le classement national et international qui est une véritable force en France.
Personnellement, je suis diplômé de l’université et j’en suis fier. Je dois mon insertion professionnelle à la qualité de sa formation et à l’engagement de ses enseignants-chercheurs.
L’immobilisme prôné par certains bloqueurs, l’instrumentalisation et la récupération politique faite par d’autres vont pénaliser les étudiants qui veulent, par leur travail, pouvoir être des acteurs de notre société de demain. Ceci n’est pas acceptable !
Les présidents d’université doivent maintenir les examens, l’État doit garantir la liberté d’apprendre et la nécessité d’une évaluation indispensable pour que l’université reste une voie d’excellence.