Monsieur DOUCET l’écologie ne devrait pas être synonyme d’égoïsme et d’entre soi !

Pourtant c’est ce que vous faites en voulant développer prioritairement l’autopartage sur le territoire de la Ville de Lyon … alors que les besoins[1],[2],[3] sont au niveau de l’ensemble des communes du Grand Lyon !  Qui plus est vous faites cela en catimini, dans la torpeur estivale, l’appel à manifestation d’intérêt ayant été publié … le 12 juillet !

OUI je suis convaincu que l’autopartage :

  • peut permettre de réduire la place de la voiture en ville en réduisant le nombre de voitures,
  • peut faciliter les déplacements de chaque métropolitain,
  • peut permettre d’optimiser l’usage d’un véhicule utilisé de multiples fois dans une même journée et non simplement pour 1 aller/retour par jour dans le cadre d’un véhicule personnel,
  • peut permettre à chacun d’adapter ses mobilités aux contraintes de la future extension de la ZFE à un coût financier, social et environnemental supportable.

MAIS, je suis aussi persuadé que :

  • l’autopartage ne doit pas être limité aux frontières de la Ville de Lyon. Il doit être pensé dès maintenant pour couvrir l’ensemble des communes de la Métropole de Lyon. Si Lyon avance seule, une offre globale ne sera plus économiquement viable !
  • l’autopartage est encore plus indispensable en dehors de la ville centre, les 58 autres communes ayant une desserte en transport moins performante que Lyon (TER, métro, tram, bus, trottinette, marche, Vélo’V, CitiZ …).
  • ne s’intéresser à l’autopartage que sur Lyon signifierait que le Maire de Lyon souhaite favoriser le transfert modal des transports en commun vers l’autopartage. Je n’ose imaginer que ce soit votre idée, Monsieur Doucet ?

Monsieur le Maire de Lyon, je vous invite à vous rapprocher de votre collègue le Président de la Métropole de Lyon afin de développer dès cette fin d’année l’autopartage à grande échelle sur l’ensemble du territoire métropolitain.

L’abandon de votre vision lyono-lyonnaise permettra à Lyon et à la Métropole de Lyon d’apporter une contribution réelle à la lutte contre la pollution atmosphérique et le réchauffement climatique.


[1] Plus de la moitié des salariés travaillant à Lyon habitent hors Lyon et Villeurbanne

[2] En 2020, Lyon et Villeurbanne comptaient 230 000 véhicules Crit’Air 2 et plus, les autres communes de la Métropole 370 000

[3] Lyon ne représente que 8% de la superficie de la Métropole (47 km2 versus 534 km2)

Restons en contact !

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