Le
déclassement de l’autoroute A6/A7, aujourd’hui M6/M7, est accompagné
par certaines mesures. Parmi elles, les parcs relais et les voies
réservées pour l’auto-partage et les modes doux.
Christophe Geourjon rappel l’importance de prévoir
un projet ambitieux quand à la capacité des parcs relais, dont pour
commencer les 150 places prévues à la Garde sont insuffisantes, surtout
avec une fréquence de 115 000 véhicules par jour.
Intervention de Christophe Geourjon
Monsieur le Président, chers collègues,
Nous nous réjouissons que la requalification de l’axe A6/A7 avance, même si à notre goût ça avance trop lentement.
Nous souhaitons redire ici qu’avec une fréquence de 115 000 véhicules
par jours, les 150 places prévues dans le parc relais de la Garde sont
insuffisantes. Ce pôle qui se veut multimodal, accueillera le bus
express Dardilly-Gare de Vaise et un espace de covoiturage. Il n’est
donc pas à la hauteur de l’enjeu.
Nous l’avons déjà dit, mais je souhaite le redire, il convenait de modifier la PPI de la Métropole afin que, dès la 1re phase,
nous soyons à plusieurs centaines, voire milliers de places en parcs
relais (voiture ET vélo). Ce regret est d’autant plus fort qu’au vu du
débat d’orientation budgétaire ceci était même financièrement possible
sans remettre à plat la PPI. Ainsi, l’évaluation de l’expérimentation en
aurait été d’autant plus pertinente et le résultat applicable sur
l’ensemble des futurs parcs relais sur tout le territoire.
Par ailleurs, à la veille de la mise en œuvre de la 1re phase,
nous regrettons l’absence d’un calendrier des prochaines étapes du
déclassement. Que se passe-t-il après septembre 2020 ? Quelle est
l’échéance prévisionnelle pour la transformation effective de la
portion A6/A, aujourd’hui rebaptisée M6/M7, en boulevard urbain ? Est-ce
à horizon 2021, 2022, 2023, 2025, 2035 ou 2040 ?
Nous sommes très favorables à l’évaluation de l’expérimentation des
voies réservées sur les axes M6/M7 et les élus du groupe UDI et
apparentés voteront donc bien évidemment ce rapport.
Cependant, nous regrettons que cette évaluation n’intègre pas une
étude origine/destination. En effet, il nous paraît très difficile,
voire impossible, de pouvoir avancer fortement sur ce déclassement sans
que la Métropole n’ait pas une vision précise du point d’entrée et du
point de sortie des 115 000 véhicules quotidiens. Nous avions déjà fait
cette demande il y a quelques mois, nous la reformulons aujourd’hui avec
insistance.
Je vous remercie.
Christophe Geourjon