Je me réjouis de la décision de l’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et de l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament) de regrouper leurs activités à Lyon au sein du BioDistrict de Gerland.
Cette localisation illustre la position clé du biopole de Gerland dans le domaine de l’immuno-infectiologie, et la pertinence de la continuité dans l’action. En effet ce positionnement a commencé avec une présence industrielle forte celle du groupe Mérieux, puis a été confirmé et amplifié par les implantation de l’ENS ainsi que de nombreux laboratoires publics et privés.
Les nombreuses grues que nous voyons dans le quartier illustrent la poursuite de ce développement avec l’arrivée très prochaine du CIRC … le déménagement commence dans 10 jours, du CIRI, de l’académie de l’OMS dont le projet immobilier est porté par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, d’un futur hôtel à projet en science de la vie, …
Cette attractivité de Gerland s’appui sur la dynamique de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dans le secteur de la santé et particulièrement en immuno-infectiologie. La région est ainsi la 1ère région industrielle de France et la 5ème région européenne en recherche public-privé en santé. La Région Auvergne-Rhône-Alpes a consacré à la santé un budget de 204 M€ sur la période 2016-2021, dont 122 M€ en soutien à la recherche et à l’innovation.
C’est dans ce cadre que la Région soutient la candidature régionale d’un « BioCluster européen en immuno-infectiologie », dossier qui a été déposé fin juin dans le cadre de l’initiative « Innovation Santé 2030 » lancée par le Président de la République. Le projet de biocluster prévoit de s’appuyer sur un « lieu totem » le futur « Incubateur Lifesciences Gerland » au coeur du biopole. En tant que membre fondateur du biocluster, la Région Auvergne-Rhône-Alpes sera au rendez-vous.