Le logement social ne doit pas être la variable d’ajustement financière du gouvernement

Logement

Le projet de loi de finances voté par l’Assemblée nationale prévoit une baisse des aides personnalisées au logement (APL) de l’ordre de 1,5 milliard d’euros dès l’an prochain. Le gouvernement a demandé aux bailleurs sociaux de baisser les loyers (uniquement pour les bénéficiaires de l’APL) dans les mêmes proportions.

Cette double décision aboutirait pour les bailleurs sociaux Lyonnais à une baisse des recettes des loyers de l’ordre de 40 à 50 millions d’euros par an ! En pratique, cela supprimerait en grande partie les projets d’investissement : programmes de rénovation des logements et construction de nouveaux logements. Cette mesure est inacceptable quand des milliers de Lyonnais sont à la recherche d’un appartement à loyers modérés. De plus, elle risque d’induire, à terme, une baisse de la mixité sociale.

Dans ce contexte, les élus UDI ont soutenu le voeu déposé par les élus Les Républicains demandant au gouvernement de renoncer à ce projet.

“Les élus de la Métropole de Lyon sont convaincus d’un nécessaire débat sur le devenir du logement, et particulièrement du logement social en France pour mieux répondre aux besoins. Ils regrettent la soudaineté de la décision gouvernementale et ses conséquences.La mise en oeuvre des orientations de la Loi de Finances va conduire les bailleurs sociaux à un résultat négatif ou fortement diminué qui les amputera de leurs capacités d’investissement pour engager de nouvelles opérations de constructions neuves et de réhabilitations de l’existant.

Ils proposent que la nécessaire modernisation du modèle HLM s’étudie dans un pacte de confiance durable avec l’Etat, comportant des engagements fermes réciproques des bailleurs sociaux, des collectivités territoriales compétentes et de l’Etat définis dans le cadre d’un dialogue partenarial constructif.

Car, au-delà d’une approche comptable, les élus de la Métropole de Lyon souhaitent contribuer à donner du sens, à bâtir une vision de la place et du rôle du logement social en France et particulièrement dans notre agglomération.”

Malheureusement le Président de la Métropole et sa majorité ont rejeté ce voeu d’intérêt général.

[Résultat du vote : 46 pour, 67 contre, 14 abstention]
Restons en contact !

One Reply to “Le logement social ne doit pas être la variable d’ajustement financière du gouvernement”

  1. Qu’il existait une vérification de ceux qui vivent dans les logements sociaux et qui peuvent se loger ailleurs je pense qu un grand nombre de difficultés seraient resolue

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