Fourniture de repas dans les écoles primaires publiques de la Ville de Lyon

Ville de LyonIntervention de Christophe geoujon au nom du groupe « Lyon Démocrate – MoDem »

Monsieur le Maire,

C’est dans leur plus jeune âge que les enfants adoptent de bonnes habitudes alimentaires, aussi il nous semble très important qu’une attention particulière soit apportée à la qualité des repas qui sont proposés. Pour nous la qualité d’un repas ne peut se résumer à la seule quantité de protéines, de fer, de calcium présent dans l’assiette. Quelle est la fraicheur réelle des crudités et que reste-t-il des vitamines et du «croquant» si les fruits et légumes sont stockés trois jours après leur préparation avant d’être servis ?

Nous notons avec satisfaction des avancées significatives dans le cahier des charges, en particulier vis-à-vis de l’introduction d’un seuil minimal pour l’utilisation des produits dits ‘bio’. Les fruits et légumes ‘bio’ possèdent 23 à 26% de matière sèche en plus et donc des concentrations en oligoéléments, vitamines, fibres et micro-nutriments nettement supérieures à celles des légumes produits de manière intensive, les pesticides et engrais en moins. De même, la ville de Lyon intègre dans son cahier des charges, lors des rénovations des réfectoires, un objectif de réduction du niveau sonore de la salle. Ceci en utilisant des matériaux spécifiques, mais aussi par une nouvelle organisation ou une nouvelle approche de la pause déjeuner (choix d’une formule self).

Nous regrettons cependant le choix qui a été fait de faire un appel d’offre global pour l’ensemble de la ville. En effet, cette logique financière de la restauration scolaire permet peut-être de diminuer le coût unitaire d’un repas, mais du fait même du volume cela a aussi un effet direct sur la qualité. Par ailleurs le choix d’une liaison froide s’impose à cause des volumes fixés par l’appel d’offres en un seul lot, ce qui interdit de fait les autres techniques de restauration collective. Enfin, du fait même du volume du marché les PME régionales sont écartées de l’appel d’offre.

Paris a préféré une gestion au niveau de chaque arrondissement, la Mairie centrale intervenant comme régulateur. Marseille a choisi de faire 2 secteurs et donc 2 appels d’offres. A Lille, chaque année une ‘commission menus’ composée d’une cinquantaine de personne apprécie, en présence de la presse, le goût, l’aspect visuel des produits proposés. Cet évènement aide à sélectionner les fournisseurs. Ceci présente l’avantage d’associer directement des représentants des parents.

Nous souhaitons vivement qu’à l’avenir la qualité d’un repas soit appréciée dans sa globalité et non uniquement dans sa part sanitaire et nutritionnelle, ce critère devant être pris en compte dès la rédaction du cahier des charges.

Ce rapport est une fin de procédure puisqu’il correspond uniquement à l’attribution du marché de fourniture des repas des cantines scolaires en fonction du cahier des charges de l’appel d’offre qui a été défini et approuvé par la précédente mandature. Dans ce contexte nous ne voterons pas contre le rapport, mais nous nous abstiendrons.

Je vous remercie,

Notre groupe a décidé de s’abstenir sur ce rapport car nous estimons que le cahier des charges (adopté par la précédente mandature) ne prend pas suffisamment en compte l’aspect qualitatif des repas.

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Restons en contact !

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