Convention de partenariat avec la fondation WWF France

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Intervention de Marc Augoyard au nom du groupe « Centristes et Démocrates pour le Grand Lyon »

Monsieur le président, mes chers collègues,

Le WWF est un élément moteur dans la prise de conscience des dangers que court notre planète. Nous avons tous en mémoire, et parfois soutenu, les campagnes de la fondation pour la protection de telle ou telle espèce menacée. Aujourd’hui, la prise de conscience de la nécessité d’allier les deux éléments du développement durable (le développement économique et le respect de l’environnement) a largement progressé. Le Grenelle de l’environnement nous l’a montré, même si sa mise en oeuvre est difficile. Mais il faut toujours du temps pour changer les mentalités et les comportements humains!

Venons sur la délibération. Une fois encore, un texte peu clair, général, est soumis à notre approbation. Qui est défavorable aux objectifs de développement durable succinctement présentés dans la délibération? Réduire  l’emprunte carbone, avoir un quartier où il fait bon vivre, où la mixité est présente, nous le voulons tous, et nous l’avons déjà tous dit et tous voté.

Il m’a fallu aller trouver sur Internet une plaquette éditée par le WWF France sur le programme qui nous est soumis pour trouver des informations pertinentes. Je tiens cette plaquette à votre disposition, et il est regrettable qu’elle n’ait pas été présentée en commission.

Le financement de l’action interroge, d’autant plus lorsque l’on essaie de faire le rapport qualité-pris, investissement/retour sur investissement. 120 000 euros pour le Grand Lyon, 120 000 pour la SPLA (en large partie financée par le Grand Lyon) pour des critères que la volonté politique remplit suffisamment, à un moment où vous pointez, monsieur le président, les difficultés financières des collectivités locales, peut-e^tre faudrait-il y réfléchir à deux fois!

Il y a 24 ans l’opinion mondiale se plaignait à juste titre du manque d’information sur les problèmes environnementaux. Mais aujourd’hui on a tendance à aller dans l’extrême opposé: la recherche de la com’ à tous prix. Il faut non pas informer développement durable, il faut communiquer développement durable. N’entrons pas dans ce travers!

N’y a-t-il pas, monsieur le président, un danger à courir après les labels de toutes sortes qui font parfois doublons? Le risque d’illisibilité est trop important et la longue litanie des sponsors et labels de la Confluence nous fera bientôt oublier que c’est le Grand Lyon qui porte le projet politique et urbain, et en finance une grande partie…

Mais c’est parce que nous voulons croire qu’il peut être tiré quelque chose de positif en termes d’échanges et de partage avec d’autres quartiers semblables que nous voterons cette délibération de principe, et nous resterons attentifs quant à sa mise en oeuvre, et à ce que cette labélisation « One Planet Living » apporte autre chose d’une bonne conscience.

Je vous remercie,

Restons en contact !

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