Les élus UDI de la Métropole de Lyon trouvent que plusieurs points ne sont pas satisfaisants en l’état. En période de crise, il convient d’optimiser les infrastructures plutôt que de les multiplier.
En effet :
- La mobilité doit être vue de manière globale. N’opposons pas véhicules individuels et transports collectifs. Le projet d’amélioration de la liaison St-Etienne/Lyon ne comporte qu’un investissement autoroutier (A45) sans perspective sur la liaison ferroviaire.
- La ligne ferroviaire St-Etienne/Lyon est la première ligne TER de France en terme de fréquentation et aussi malheureusement une des lignes les plus vétustes. La fiabilisation de cette liaison ferroviaire doit aussi être une priorité de la Région (doublement des voies, allongement des quais et des trains, réduction du taux de grève et amélioration de la ponctualité,…).
- Au minimum, pour être acceptable, le projet d’A45 doit intégrer dès le lancement la réalisation d’un barreau sud permettant de relier l’A45 à l’A7 et enfin à l’A432. Ce barreau permettrait aux véhicules en transit de ne pas encombrer les axes routiers intra-muros et favorisera le déclassement de la portion A6/A7 de Lyon intra-muros en bouclant un 1er contournement de Lyon.
- L’A45 augmentera de 50% le trafic sur l’A450 qui est déjà saturée. Permettra-elle d’arriver plus vite dans un bouchon plus important ?
- Le PC CORALY a mesuré une baisse de fréquentation de l’A47 entre 2014 et 2013 de 5,3%. Pourquoi cette baisse? Il faut répondre à cette question avant de prendre une décision définitive.
- Le projet d’A45 ne relie pas St-Etienne à Lyon mais la plaine du Forez à l’agglomération Lyonnaise (Brignais). De ce fait ne va-t-il pas amplifier l’exode des Stéphanois vers la plaine du Forez ?
- Un des points noirs de l’A47 est constitué par l’échangeur de Chasse-sur-Rhône qui doit être repensé pour fluidifier le trafic en direction de l’A7 et de l’A46
- En moyenne, il y a 1,1 personne par voiture individuelle. Le covoiturage doit donc être réellement développé pour réduire significativement le nombre de véhicules.
Nous avions déjà défendu, au nom des élus centristes, ces alternatives lors de la commission générale du Grand Lyon consacrée au TOP en novembre 2012.
À la veille du DOB de la Région ‘Auvergne-Rhône-Alpes’, il nous paraît important de repositionner ces éléments dans le débat public.
L’avenir des déplacements dans l’aire métropolitaine ne peut se penser autour d’une seule infrastructure conçue sans lien avec les autres projets et sans vision globale.
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