Intervention de Marc Augoyard, au nom des élus UDI et apparentés de la Métropole de Lyon
Monsieur le Président, mes chers collègues,
Quelle chose étonnante que de délibérer sur la création juridique d’un musée qui a déjà existé, qui a déjà été inauguré et qui a déjà reçu de nombreux, de très nombreux visiteurs, et d’excellentes expositions !
Pourtant, il le faut bien car il peut arriver même aux plus grandes collectivités territoriales d’avoir un problème avec les accords grammaticaux et ne pas comprendre que le mot représentant au pluriel impliquait qu’il y fallait au moins deux représentants du personnel au conseil d’administration du musée.
On peut comprendre la confusion, la ville et la métropole de Lyon étaient habituées à ce que plusieurs fonctions soient exercées par le même homme. Des temps révolus.
Cette péripétie juridique nous donne néanmoins l’occasion de rappeler combien ce musée est important pour notre métropole, son rayonnement et, peut-être surtout, pour l’accès au savoir du plus grand nombre.
Alors on peut voir ce musée par le petit bout de la lorgnette, comme ce fut trop longtemps le cas.
Il a coûté cher (mais moins que le grand stade), sa construction aurait peut-être pu être menée différemment. Mais le résultat est là, nous avons aujourd’hui un équipement majeur, qui peu à peu devient l’un des symboles de notre territoire.
Sans ce musée, le quartier de la Confluence n’aurait tout simplement pas d’équipement culturel permanent majeur.
Le Musée des Confluences a su convaincre, y compris au sein même de cette assemblée, certains de ses plus farouches détracteurs. En fait, certains jalousaient l’équipement du conseil général, maintenant qu’il est nôtre on le trouve tout simplement superbe.
L’examen de cette délibération est aussi l’occasion de poser une nouvelle fois la question de la compétence de la gestion des grands équipements métropolitains.
Est-il juste que le musée d’art contemporain, l’opéra national de Lyon, l’auditorium de Lyon, le parc de la Tête d’Or, pour ne citer qu’eux ne soient gérés que par une commune alors qu’ils sont des équipements métropolitains ?
Mais il faut voir la question dans le sens inverse également.
Est-il juste que les habitants de la Métropole aient parfois le sentiment que l’attention de la Métropole se concentre sur la ville centre, alors que les autres communes, notamment les plus petites, ne bénéficient plus des mêmes aides pour leurs investissements, comme le faisait systématiquement le département du Rhône en son temps ?
Certainement pas, nous aurons tous à gagner à une plus grande lisibilité et surtout à une plus grande logique dans la répartition des compétences.
Quoiqu’il en soit, cette renaissance juridique de l’EPCC Musée des Confluences doit être l’occasion pour nous de rappeler notre attachement à ce musée qui est incontestablement devenu l’un des atouts de notre métropole.
Nous devons rechercher encore plus de nouveau leviers pour financer son développement futur, grâce notamment au mécénat.
Il doit continuer à être un levier d’attractivité et de rayonnement.
Il doit continuer à être un lieu d’émancipation et d’accès à la culture et à la connaissance pour le plus grand nombre.
Mutualisation et cooperation deux maitres mots pour une bonne politique d accompagnement des personnes agees et des personnes en situation de handicap a domicile
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