Intervention de Christophe Geourjon au nom des élus UDI – Conseil de la Métropole du lundi 30 janvier
Monsieur le président,
En conclusion de l’intervention du groupe UDI, je veux repositionner ce déclassement dans un cadre plus large.
Depuis 12 mois, les 15 000 véhicules en transit quotidiennement sur l’axe A6/A7 sont au cœur des débats, mais réduire drastiquement les 100 000 véhicules du trafic intramétropole sans les déporter sur d’autres axes est un enjeu tout aussi important. En clair, cela signifie passer de la voiture solo aux transports en commun, au covoiturage (3 personnes), sans oublier les nouvelles formes de travail (télétravail, coworking, …).
Je souhaite rappeler que nous siégeons dans cette enceinte en tant que conseillers métropolitains, de ce fait nous devons œuvrer dans l’intérêt de l’ensemble du territoire de la métropole et pas pour des intérêts locaux. Aussi, afin de prendre en compte ce projet dans sa globalité, les élus UDI demandent l’adoption dans l’année d’un programme d’action global pluriannuel prenant en compte les 59 communes, un phasage sur 15 ans incluant les estimations financières des différentes phases de ce projet. Ce programme d’action est indispensable pour dissiper l’impression de déséquilibre des bénéfices sur l’ensemble du territoire. Je pense notamment aux communes de l’est lyonnais.
Ce programme d’action doit avoir une vision globale de l’ensemble des mobilités : véhicules personnels, covoiturage, poids lourds, transports en commun, modes doux, modes actifs,… pour les élus UDI, la mise en œuvre de ce déclassement doit permettre de remettre à plat notre politique de déplacement, de rééquilibrer les investissements, de mieux interfacer les différents modes de transport. Dans ce contexte, comme nous l’avions déjà indiqué, les élus UDI estiment que le PDU dans sa version actuelle ne répond pas aux enjeux. Il doit être retravaillé en profondeur et mieux répondre aux décisions de la métropole. C’est bien aux élus métropolitains de décider de la politique mobilité de la métropole et non au SYTRAL.
Les budgets nécessaires au changement radical de la politique mobilité de la métropole induite par la requalification de l’axe A6/A7 seront considérables, mais il faut avancer le plus rapidement possible. Nous ne pouvons pas attendre les prochains mandats. Aussi nous sommes favorables à une évolution de la PPI permettant d’avancer à court terme sur la mise en œuvre concrète d’une nouvelle vision des mobilités à l’échelle de la métropole.
Je vous remercie