Intervention de Christophe Geourjon au Conseil municipal de Lyon au nom du groupe « Lyon Démocrate – MoDem »
Ce rapport a pour finalité d’apporter un soutien à l’animation du BioPole de Lyon-Gerland via le renouvellement d’une convention avec l’École Normale Supérieure de Lyon pour la période 2009-2011. Cette démarche en lien étroit avec les acteurs de terrain est tout-à-fait positive et s’inscrit dans un long processus.
Dès la fin des années 90, le technopôle de Lyon Gerland constituait un des éléments clef du plan Technopôle, une réalisation qui s’étend sur près d’une vingtaine d’années, avec pour objectif le développement économique équilibré de l’agglomération lyonnaise. Durant toutes ces années les alternances locales ou nationales sont passées, mais cette ambition est restée. Chacun a su poursuivre l’ouvre des prédécesseurs, l’amplifier, montrant ainsi que la vision de l’avenir de notre territoire transcende les clivages politiques. Chaque échelon politique a été présent, que ce soit l’État, la Région, le Département, la Ville de Lyon, bien évidemment le Grand Lyon sans oublier l’Europe.
Cette continuité des investissements permet au BioPole Lyon-Gerland d’être aujourd’hui au cœur du pôle de compétitivité mondial LyonBioPole, du RTRA FINOVI et d’être avec le campus Charles Mérieux un des 6 campus déjà sélectionnés dans le cadre de l’appel à projet national ‘Opération Campus’.
Cette continuité des investissements publics a également abouti à un important effet de levier en termes d’investissements privés. Ainsi, aux cotés d’établissements publics prestigieux (les ENS, l’Université Lyon 1, le CNRS, l’INSERM, l’IBCP) le BioPole de Gerland accueille les leaders mondiaux en santé humaine et animale (Sanofi Pasteur, Sanofi Pasteur MSD, Merial, bioMérieux, …). Cette richesse universitaire est également propice à l’émergence de nombreuses start-up qui valorisent les travaux des laboratoires de recherche. Globalement cela représente plus d’une centaine d’entreprises, 5 à 6 000 emplois dans les secteurs ‘high tech’, une trentaine de laboratoires de recherche publique, 2 000 chercheurs et enseignants-chercheurs, 3000 étudiants.
Plus récemment, LBA a pris l’initiative d’organiser le ‘Bioinnovation day’, une journée dédiée à la valorisation. Les 1er retours des participants sont très positifs. Cette opération a eu lieu le 1er décembre à Gerland, et je sais que seulement 15 jours après il y a déjà des discussions prometteuses entre des chercheurs académiques ayant présenté leurs travaux, travaux protégés par un brevet, et certains industriels des sciences de la vie.
Dans un contexte de mondialisation, dans un environnement en crise, l’innovation est plus que jamais indispensable, le technopôle de Lyon-Gerland qui rassemble aujourd’hui les acteurs majeurs du secteur a su depuis 20 ans développer une culture du dialogue entre milieux académiques et industriels.
Pour toutes ces raisons, nous voterons ce rapport.