Le quotient familial municipal permet, aux familles lyonnaises, de bénéficier d’une tarification adaptée à leur situation pour les services ou les activités comme la restauration scolaire, certaines sorties scolaires, les centres aérés… La Ville de Lyon a décidé d’instaurer une 7e tranche pour les plus aisés. Les élus UDI et apparentés sont inquiet de l’impact que va avoir cette mesure sur les familles non-résident sur Lyon, mais scolarisant leurs enfants sur notre territoire.
Intervention de Christophe Geourjon, au nom des élus UDI de la Ville de Lyon
Monsieur le Maire, mes chers collègues,
Vous nous demandez aujourd’hui, d’adopter la création d’une 7e tranche du quotient familial municipal ainsi que sa déclinaison pratique concernant la tarification de la restauration scolaire.
Le quotient familial municipal permet, à travers un tarif adapté aux capacités contributives des foyers, l’accès de toutes les familles aux activités de service public comme la cantine scolaire et les activités périscolaires de l’école élémentaire. Cela permet à des enfants d’accéder à une alimentation équilibrée, au moins une fois par jour, et à leurs familles d’accéder à un service public à un prix abordable. C’est une indispensable politique de justice sociale. Les élus UDI et apparentés partagent ce principe.
En commission, il a été évoqué qu’une des motivations de cette 7e tranche tarifaire au niveau de la restauration scolaire était de dissuader l’inscription dans les écoles lyonnaises, d’enfants dont les parents résident dans une autre commune. Dans certains cas, cette inscription hors de sa commune de résidence est justifiée. En effet, il est normal qu’un enfant dont les parents travaillent dans des entreprises internationales, ou un enfant de familles binationales ou de retour d’expatriation soit inscrit à la Cité Scolaire Internationale. De même, il est normal qu’un enfant pratiquant une activité sportive ou culturelle à haut niveau soit inscrit dans une école proposant des horaires aménagés. Enfin, il peut en être de même dans le cas de familles éclatées ou recomposées.
Monsieur le Maire de Lyon, Monsieur le Président de la Métropole de Lyon, les élus UDI refusent la construction de murs autour des frontières administratives de chaque commune. À l’ère de la Métropole, des passerelles doivent être construites et des dispositifs de compensation financière entre communes doivent être trouvées. Les élus UDI vous redemandent de mettre en œuvre un travail en commun associant l’ensemble des communes de la Métropole, afin d’aboutir rapidement à une politique intercommunale et/ou métropolitaine sur ce sujet qui impacte concrètement l’avenir des petits métropolitains.
Je vous remercie.