La
Métropole de Lyon a mis en place le Plan Oxygène dans une démarche
d’amélioration de la qualité de l’air, pour offrir aux grands Lyonnais
un meilleur cadre de vie plus respirable. Ce plan comporte dans un
premier temps : la Zone à faibles émissions (ZFE) pour réduire les émissions des transports, la prime Air Bois pour
réduire les émissions du chauffage individuel au bois et le
[R]Challenge pour l’innovation numérique en faveur de la qualité de
l’air.
Le Lundi 9 décembre, une commission générale a réuni les élus afin de présenter le bilan des actions.
Intervention de Christophe Geourjon
En premier lieu, je souhaite remercier le vice-président Thierry
Philip ainsi que les services de la Métropole pour la qualité de leur
présentation, une présentation factuelle qui met en avant les enjeux de
santé publique sans sombrer dans un discours démagogique et
catastrophiste. Je dirai même que cette présentation était porteuse
d’espoirs. Oui, il est possible d’agir pour préserver notre
environnement même si nous devons être plus ambitieux dans nos actions.
Les élus UDI et apparentés sont aujourd’hui, comme hier, convaincus
qu’effectivement la qualité de l’air est un enjeu de santé publique.
Mais nous devons avoir la même exigence sur la qualité de notre eau, de
notre alimentation… car la santé, notre santé, est multifactorielle !
Merci à ATMO qui suit quotidiennement et de manière indépendante la
qualité de l’air. Dans ces conditions, il est intéressant de constater
qu’à l’exception de l’ozone l’ensemble des autres paramètres (NO2, PM10,
PM20, SO2) voient leur concentration baisser depuis 2007. La baisse
constatée est importante de 28 à 83 % selon les paramètres. Ceci
démontre une constance de l’ensemble des acteurs qu’ils soient publics
(la métropole et l’ensemble des collectivités), comme les particuliers
et sans oublier les industriels. Tous se sont engagés dans une démarche
responsable. Nous souhaitons souligner la création par le SYTRAL d’un
tarif spécial « pic de pollution » avec tick’Air qui a rapidement été
plébiscité par les grands Lyonnais. Nous ne pouvons que regretter que la
région n’ait pas jugé utile de mettre en place un tel dispositif au
niveau des TER.
Ce constat encourageant impose d’amplifier et généraliser nos
efforts. Nous avons là une responsabilité forte pour nos concitoyens,
nos enfants et notre planète.
Les élus UDI et apparentés soutiennent depuis le lancement du projet
la mise en place d’une ZFE. Nous soutenons y compris la progressivité de
sa mise en œuvre. En effet, nous estimons que le développement durable
impose de trouver un équilibre entre développement et durabilité. Cette
progressivité permet aux acteurs économiques de s’adapter sans mettre en
danger leur activité.
Là aussi, il convient dès maintenant de travailler sur
l’élargissement et le renforcement de la ZFE. Annoncer à l’avance les
futures évolutions permet aux collectivités, mais aussi aux entreprises
et aux particuliers d’anticiper.
Enfin, nous sommes satisfaits des 1res constatations
effectuées à la suite de l’abaissement de la vitesse maximale autorisée
sur le périphérique. Nous avions à l’époque défendue cette mesure qui va
dans le bon sens en permettant simultanément d’apaiser la circulation,
réduire les nuisances sonores pour les riverains et réduire les
émissions de polluants. Nous sommes favorables à une modulation de la
vitesse autorisée sur d’autres voiries métropolitaines.
À l’inverse, nous refusons une vision caricaturale des mobilités qui
voudrait supprimer le véhicule individuel de nos voiries. Là aussi, nous
défendons une vision équilibrée des mobilités : la voiture (incluant le
covoiturage et l’autopartage) et les transports en commun qui doivent
être développés et favorisés, ainsi que les modes actifs : vélo et
marche à pied.
En conclusion, au-delà des péripéties politiques nous sommes heureux
de constater que notre collectivité avance avec constance dans le bon
sens afin d’améliorer la qualité de notre environnement. Il convient
maintenant d’amplifier l’effort, de le démultiplier et de donner un coup
d’accélérateur.
Je vous remercie
Christophe Geourjon