Une mauvaise réponse à un vrai problème
Mercredi Madame Najat Vallaud-Belkacem a indiqué qu’elle souhaitait porter à 18 ans l’âge d’obligation de suivre une scolarité. L’objectif annoncé est de lutter contre le décrochage scolaire. Après la réforme du collège, le coup porté à l’enseignement de l’Allemand, du Grec ou du latin, après la fin des sections européennes c’est la dernière idée de la Ministre de l’Education …
Cette annonce est purement un artifice de communication. En effet si un élève a décroché avant 16 ans, ce n’est pas en l’obligeant à suivre un cursus standardisé jusqu’à ses 18 ans qu’il va spontanément reprendre pied dans sa scolarité.
En tant que futur député, je veux que l’école, le milieu éducatif redevienne un lieu d’intégration et qu’il joue à nouveau son rôle d’ascenseur social tel que l’avait imaginé Jules Ferry. Pour cela l’UDI souhaite donner plus de liberté aux acteurs éducatifs, le collège unique standardisé ne pouvant pas répondre de manière satisfaisante à la diversité de profils de nos enfants. Il faut que les chefs d’établissement puissent construire une équipe pédagogique, il faut que les enseignants puissent adapter leur pédagogie à chaque enfant aussi bien pour ceux en difficultés que ceux qui sont ‘précoces’.
De plus, les filières professionnalisantes et le tutorat dans les entreprises doivent être développées si l’on veut que nos jeunes sortent du système éducatif avec une formation adaptée à la réalité de l’entreprise.
Je milite pour que dans l’éducation comme dans d’autres domaines on passe d’une vision égalitaire à une vision équitable.
2017 doit être l’année de l’alternance, 2017 doit être l’année d’un nouveau cap pour notre pays.