Question orale concernant la « Cité de la gastronomie »

Question orale posée par Marc Augoyard au nom du groupe « Centristes et Démocrates pour le Grand Lyon – UDI »

 

Élément important du dossier pour l’inscription du repas gastronomique des français au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO, notre pays doit accueillir une Cité de la Gastronomie.

 

Dans la torpeur estivale, la presse s’est fait l’écho d’une candidature de notre métropole.

 

Monsieur le Président, quels sont les moyens que vous comptez mettre en œuvre pour que Lyon gagne, logiquement, cette Cité de La Gastronomie ?

 

Explications

 

Monsieur le président, mes chers collègues,

 

Depuis de nombreux mois, j’utilise toutes les occasions qui se présentent pour défendre ici l’idée d’une Cité de la Gastronomie à Lyon. Je vous ai même écrit, il y a plus d’un, j’attends d’ailleurs toujours la réponse.

 

Vous savez, dans la vie d’un homme, comme dans celle d’une métropole d’un million et demi d’habitants, il y a des opportunités que l’on ne peut pas rater. La Cité de la gastronomie en est une. Versailles, Tours, Beaune, Dijon l’ont bien compris et se donnent les moyens de réussir.

 

Que Lyon ait la cité de la Gastronomie ne serait ni un fardeau, ni une faveur. Ce serait juste dans l’ordre des choses. Lyon est LA capitale de la gastronomie. Notre agglomération a tout pour gagner : une identité gastronomique, une image mondiale, un réseau de professionnels reconnus, citons ne serait-ce que l’Institut Paul Bocuse, un lieu prestigieux pour l’accueillir – l’Hôtel-Dieu, et je le crois une réelle envie des Lyonnais et des acteurs économiques.

 

Nous avons toujours soutenu l’idée d’une candidature de notre agglomération et nous soutenons celle qui a été déposée cet été. Et nous voulons que le Grand Lyon gagne. J’espère, je crois ce désir partagé sur tous les bancs de notre assemblée. Et bien montrons le !

 

Pour l’Euro 2016, vous aviez su organiser la mobilisation. On se souvient de la photo sur le perron de l’hôtel de ville. Pour la cité de la gastronomie, cette envie ne transparait pas quand on vous entend, tant votre silence est parfois éloquent. Et pourtant, on a besoin que vous preniez une position forte sur ce sujet. Que vous soyez moteur. C’est ça le rôle du maire de Lyon et président du Grand Lyon.

 

D’ordinaire, votre méthode est simple. On la connait. Vous laissez les entrepreneurs prendre les risques, vous les annoncez à grand renfort de com’ et vous venez à la fin inaugurer quand c’est un succès. Dans le cas inverse, vous n’en parlez plus. Mais quand on communique comme étant la source de tous les succès d’une agglomération, monsieur le président, on est aussi comptable de tous ses échecs. Et la liste je ne vais pas la refaire : collège européen de police, Lyon Mode City, le Grand Prix de Tennis de Lyon, et la Capitale européenne de la culture, sans doute le plus triste quand on voit comment Marseille se transforme aujourd’hui grâce à ce label. Que d’occasions ratées !

 

Eh bien là monsieur le président, vous n’avez pas le droit d’échouer!

 

Vous avez parfois émis des craintes sur le coût, alors qu’il s’agit ici d’un investissement d’avenir. Vous êtes d’ailleurs moins hésitant sur d’autres projets. Avec un soutien politique fort, les partenaires vont se presser pour financer. Ils sont déjà nombreux à montrer leur intérêt. On voit déjà l’enthousiasme de tous ceux à qui l’on parle de ce projet. Ils ont tous compris, eux, que ce sera un formidable vecteur de développement pour le Grand Lyon, et les grands lyonnais. Et que ce sera aussi un facteur de réussite d’une cité de la gastronomie en France.

 

Monsieur le président, bougez-vous !

Restons en contact !

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