Des logements inoccupés dans le patrimoine de la Ville de Lyon!

ville-de-lyonIntervention du groupe «Lyon Démocrate – MoDem»

Il nous est aujourd’hui proposé de voter l’acquisition par la ville de Lyon du lot de copropriété n° 20 au sein de l’immeuble 66, rue Etienne Richerand (Rapport 2009/1205) et d’un lot de copropriété n° 4 situé 40, rue Voltaire et préempté par la Communauté Urbaine de Lyon (Rapport 2009/1206), ces deux biens étant situés dans le 3ème arrondissement.

Il nous a été exposé que la maîtrise de ces immeubles était presque complète aussi voterons nous favorablement afin de permettre leur réhabilitation.

Nous souhaitons qu’une réflexion plus générale préside à ces acquisitions effectuées le plus souvent par voie de préemption isolée, lot par lot.

Nous souhaitons qu’’un état des biens préemptés pour la Ville de Lyon soit dressé et qu’il soit adressé au Conseil Municipal. Ceci permettra une meilleure visibilité des objectifs poursuivis et de la pérennité de ces derniers.

En effet, un certain nombre d’appartements ont été acquis au fil des années au sein d’immeubles dans lesquels les propriétaires privés restent majoritaires, ce qui exclut à court terme toute maîtrise du bâti collectif.

Or, ces biens situés dans des copropriétés par exemple rue de Créqui et rue Voltaire dans le 3ème, sont vacants depuis de nombreuses années.

Ces appartements engendrent des frais liés aux charges de copropriété, et pour certains, le paiement par la Ville de Lyon ou le Grand Lyon de la taxe sur les logements vacants (taxe redevable par les propriétaires de logement non occupés depuis 2 ans). Il nous paraît regrettable que ces logements  ne soient pas loués à une période où la tension en matière de disponibilité locative est très importante en particulier au niveau du logement social.

Il ne s’agit bien évidemment pas de compromettre des opérations d’aménagement dans des immeubles en grande partie possédés par la Ville, mais d’optimiser pour les lyonnais de nouvelles disponibilités de logements, vides et isolés au sein de copropriétés majoritairement privatives, excluant par là même, à court terme, toute opération publique d’aménagement.

Un état des biens acquis par la Ville ou préemptés par le Grand Lyon pour la Ville pourrait permettre de déterminer les logements pour lesquels l’objectif initial qui avait conduit à leur achat n’est plus d’actualité ou n’est pas réalisable, et permettre à moindre coût pour notre collectivité d’accroître l’offre de logements au bénéfice des lyonnais.

Restons en contact !

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